JiggenArt
“La nuit, j'imaginais quel dessin, quelle peinture faire le lendemain tellement ces créations me motivaient. J'avais l'esprit libre lorsque je travaillais sur les meubles. J'aime peindre le noir, le blanc et le bleu. Dans ma tête, c'est comme un brassage culturel ; cela représente un métissage, un monde où les gens sont égaux”, parole d’une mineure détenue.
JiggenArt est un atelier de formation et de production de meubles design, réalisés par les femmes détenues de la Maison d'Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès avec un double objectif : les initier à des activités artistiques qui ont un impact certain sur l'estime de soi et un effet thérapeutique, et préparer leur réinsertion économique et sociale.
Objectif
Générer des revenus réguliers et décents, sous la forme d'un pécule pendant la détention et d'un intéressement après la sortie de prison, qui participent à l'automatisation et à l'intégration sociale des femmes et des jeunes filles.
Fabrication de petits meubles design en bois précieux par des mineurs
Il s'agit donc de générer une chaîne de compétences :
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Fabrication de petits meubles design en bois précieux par des Mineurs en situation de conflit avec la loi
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Décoration selon la technique du Street Art par les femmes et les mineures détenues.
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Vente directe ou par e-commerce
Un processus en 4 volets :
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Une formation initiale d'un jeune artiste sénégalais et des jeunes femmes détenues, par Luca Flore, graphic designer-painter, de l'école Boulle (Paris).
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Un atelier en milieu carcéral, adossé au quartier femmes de la prison de Thiès.
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Une fabrique de meubles design en dehors de la prison, ouvert aux femmes et aux mineures sorties de prison.
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Un dispositif de pilotage qui s'appuie sur un partenariat entre les Femmes, JiggenArt et l'Administration Pénitentiaire.
Evènements Phares
EXPOSITION JUSTICE RÉPARATRICE POUR LES FEMMES
Événement, organisé par OSIWA, en étroite collaboration avec la Direction de l'Administration Pénitentiaire du Sénégal et l’Association Pour le Sourire d’un Enfant, le Samedi 29 juin 2019 à Dakar. Cette exposition photo, réalisée par @diiakus, permet de “comprendre que la justice doit être aussi réparatrice et non une justice punitive», selon Felwin Sarr, écrivain et universitaire sénégalais.